Dans le premier 
                  vers de ce quatrain, nous avons un exemplaire de date codée 
                  dans le plus pur style nostradamien : « ... l’an 
                  mil six cens & neuf, » c’est à dire « 
                  l’an 1600 et 9 ». 
                     Le & sépare « 1600 » qui 
                  n’est pas codé, de « 9 » qui l’est 
                  par application de l’analogie temporelle. Car le & 
                  de séparation est un signe pour indiquer que le « 
                  9 » ne correspond pas à « 9 ans » : 
                  il s’agit de Jours, Semaines ou Mois Analogues.  
                     Une recherche par itérations entre ces options 
                  et les faits historiques possibles, nous a montré qu’il 
                  s’agissait de « 9 Grands Jours Analogiques », 
                  c’est à dire de 9 GJA de 36 années chacun. 
                  On obtient : 
                  1600 + 9 x 36 ans = 1924 
                  D’où la date de décodage retenue de 1924 
                  Les données historiques autour 
                  de cette date nous donnent : 
                     - En 1922, le 22 Janvier, mort du pape Benoit XV. 
                  Élection de Pie XI. 
                     - En 1922 : grêve générale 
                  en Italie, brisée par Mussolini. Le roi appelle Mussolini 
                  au pouvoir. 
                     - En 1924, Mussolini et ses fascistes assoient 
                  leur pouvoir en obtenant la majorité à la Chambre. 
                  Le socialiste         
                     Matteoti est assassiné. 
                  Explication du quatrain : 
                   Les vers 1 et 2 se retrouvent 
                  dans la date décodée de 1924 et celle très 
                  proche (1922) de la donnée historique concernant la papauté 
                  ( Clergé Romain ). Mieux même l’élection 
                  de Pie XI eut lieu juste après la mort de Benoit XV le 
                  22 Janvier 1922 ( = Au chef de l’an ), 
                  ce qui tendrait à prouver un étonnant talent de 
                  voyance calendaire de la part de Nostradamus. 
                  Le vers 3, « D’un gris & 
                  noir de la Compagne yssu, » , a donné lieu a erreur 
                  d’interprétation de la part de plusieurs chercheurs. 
                  En effet, partant du « clergé Romain », la 
                  première idée, fut de traduire « de la Compagne 
                  yssu » par « la Compagnie de Jésus ». 
                  Or aucune donnée historique concernant les Jésuites, 
                  aux dates décodées trouvées, ne s’intègre 
                  au texte de ce quatrain. Par contre, tout prouve que la solution 
                  est Mussolini : 
                     - il est issu de parents humbles ( de la campagne 
                  ) 
                     - politiquement, il est issu d’une campagne 
                  électorale brisée par lui en 1922 
                     - ses hommes, les fascistes portaient un uniforme 
                  devenu célèbre : culotte grise, chemise noire, 
                  calotte noire. 
                     Le vers 3 est ainsi complètement explicité 
                  ainsi que le vers 1 avec le pouvoir légitimé de 
                  Mussolini en 1924. 
                Reste le vers n° 4, « 
                  Qui onc ne fut si maling » : 
                Le quatrain X 91 est unique en son genre, parmi 
                  les 942 quatrains des Centuries. Il est en effet le seul quatrain 
                  où pieds et rimes ne sont pas du tout respectés 
                  par Nostradamus: 
                     - pas de rimes entre neuf, élection, yssu, 
                  maling 
                     - 7 pieds seulement pour le 4ème vers au 
                  lieu des 10 pieds (parfois 9 ou 11) utilisés. 
                  Manque de temps ? Oubli de la part de Nostradamus ? Pas possible, 
                  quand on constate avec quelle méticulosité celui-ci 
                  a rédigé ses Centuries. Ce dernier vers est donc 
                  volontairement signalé par ses 7 pieds inhabituels.  
                     Est-ce l’anagramme d’une date (Qui 
                  onc ne fu... = Cinq ou neuf...) correspondant au reste du quatrain 
                  ? Est-ce un message tout autre, hors de la prédiction 
                  de ce quatrain, qui est caché en ce vers atypique, unique 
                  parmi les 3768 vers de toutes les Centuries ? Les chercheurs 
                  trouveront sûrement.  
                     Mais en ce qui concerne les trois premiers vers 
                  de ce quatrain, nous estimons validés dates et faits 
                  historiques trouvés. 
                 
                  2ème PARTIE 
                 Nocam et le 4ème vers du X 91 
                Le vers n° 4 est un anagramme global de 
                  toutes les lettres de : 
                « QUI ONC NE FUT SI MALING » 
                 et cela donne par permutation 
                 « TULFIN QUI SIGNE NOCAM » 
                Explication 
                     Or Nocam est un pseudonyme utilisé par l’auteur 
                  dont le nom civil est Turpin. On n’a certes pas exactement 
                  « Turpin qui signe Nocam », mais « Tulfin 
                  » au lieu de Turpin. 
                     En fait on peut dire que : 
                     - ésotériquement, et particulièrement 
                  en numération ésotérique (voir « 
                  l’homme rouge des Tuileries »), P = F.   
                  L’échange se fait d’ailleurs assez souvent 
                  : ville chinoise Xinjiang, dans le bassin de Tourfan, appelée 
                  Turpan. C’est le passage du PI grec au PHI grec (ph français) 
                     - le L et le R s’interchangent souvent (R 
                  roulé = L). Exemple proche de Turpin : le turc TÜLBEND 
                  qui donne en français à la fois TULIPE et TURBAN. 
                     - Nostradamus n’est pas obligé à 
                  l’impossible dans son exercice d’analogie : il suffit 
                  à sa mission que son message soit compris. 
                  À remarquer néanmoins 
                  la démarche extraordinaire de Nostradamus : 
                  Il savait que Turpin-Nocam étudierait 
                  seulement les quatrains codés en date. Il a donc inséré 
                  un vers dans l’un de ces quatrains, le X91, pour qu’il 
                  soit repéré et compris par Turpin. 
                     Un quatrain entier à l’intention de 
                  Nocam était inutile et de plus risquait de passer longtemps 
                  inaperçu de l’intéressé. 
                   Remarque : 
                     L’auteur avait vulgarisé le nom de 
                  Nocam bien avant qu’il ne s’intéressât 
                  au décodage de Nostradamus. Ses deux précédents 
                  livres le prouvent : « Chronique de Nocam : l’Histoire 
                  par un initié », suivi de « Le Livre de Nocam. 
                  Traité d’Événementialité : 
                  ROME et les USA ». 
                Donc, sans aucun doute, la bonne résolution 
                  anagrammique est : 
                « QUI ONC NE FUT SI MALING » 
                  = 
                  « TULFIN QUI SIGNE NOCAM » 
                 Ainsi NOCAM-TURPIN fut bien prévu par 
                  Nostradamus, de meme que le furent : 
                     - Karl Krafft (astrologue allemand manipulé 
                  par Goebbels) : Q. II 36 
                     - Vlaicu Ionescu : Q. IX 1 
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