Extrait n° 8
Chapitre 3.4 (pages
135 à 179) : Les Sixains = le XVII° siècle
+ tout le cataclysme du XXIII° siècle
Voici maintenant une extraordinaire surprise pour
ceux qui connaissent déjà l’oeuvre de
Nostradamus, et pour les lecteurs qui découvrent plus
ou moins Nostradamus avec ce livre, une stupéfaction
encore plus grande : il s’agit des Sixains. Voici :
« SIXAINS, AUTRES PROPHÉTIES DE M.NOSTRADAMUS
pour les ans courans en ce siecle : CENTURIE XI. Par Vincent
Seve de Beaucaire en Languedoc, des le 19. Mars, 1605, au
chasteau de Chantilly, maison de Monseigneur le Connestable.
Présenté au tres grand Invincible et tres clement
Prince Henri IIII, vivant Roy de France et de Navarre. SIRE,
… »
L’étrangeté de la source, la forme
en sixains différente des quatrains des Centuries connues,
le style différent, la date de découverte, 1605,
pour des prédictions à partir de 1600, tout
cela fit douter que Nostradamus en soit vraiment l’auteur,
et l’on crut même à de pseudo-prédictions.
Ayant déjà plongé dans notre
étude des Centuries, et ayant déjà compris
les codages de Nostradamus et l’intention de celui-ci
de prévenir d’un cataclysme, c’est par
hasard que les Sixains attirèrent notre attention.
D’abord, nous avons constaté que
des quatrains des Centuries contenaient les mêmes dates
codées que celle du sixain S 28 où se trouvait
« L’an 1600 et 9 ...». L’application
du type de décodage utilisé dans les centuries
s’y avéra d’ailleurs inefficace. Mais pour
nous le doute s’insinua que Nostradamus pouvait effectivement
être l’auteur de ces Sixains.
Puis nous avons remarqué l’étrange
appellation de « Centurie XI ». Constatant qu’il
y avait 58 Sixains et rapprochant cela du fait qu’il
manquait 58 quatrains à la centurie VII, et qu’avec
ces 58 manquants on atteint la miliade annoncée par
Nostradamus dans son « Épître au Roy Henry
le second », nous avons estimé que cela ne pouvait
être le fait du hasard, mais plutôt de celui de
Nostradamus. Il ne nous fallut pas beaucoup de temps pour
comprendre la véritable raison de ce nombre complémentaire
de 58 sixains; mais nous en reparlerons dans le chapitre «
Codage général de l’oeuvre de Nostradamus
».
Vint ensuite la compréhension d’une
première clef de décodage des dates propre aux
Sixains. Elle nous donna des années toutes situées
en un seul siècle, le XVIIème, comme l’annonce
le titre « pour les ans courans ce siecle » .
Nous avons pu ainsi trouver l’interprétation
de plusieurs sixains, dont l’un d’eux, le
S38, démontre d’une manière fantastique
que Nostradamus est bien l’auteur des Sixains,
comme nous le verrons.
Et puis un jour, le vocabulaire totalement surréaliste
de certains sixains (tels Phoenix, monstre, vieux Charon,
etc ), le terme de « grand Prince cinquième »
dans le S 38 qui nous rappelait quelque chose, enfin la fable
de Philomelle du sixain S 18 qui ne pouvait avoir à
notre avis aucune correspondance historique au XVIIème
siècle, tout cela nous fit d’un seul coup repenser
au cataclysme !
Alors, à partir de cette intuition, tout
alla très vite. Nous découvrîmes une deuxième
clef de décodage des dates, qui cette fois donnait
des années toute situées dans « le cycle
étrange » du cataclysme au XXIIème siècle;
et de plus ces années coïncidaient avec celles
décryptées dans les Centuries. Il était
maintenant clair que, à l’instar des dates codées
débouchant sur deux dates différentes, les textes
eux-mêmes pouvaient donner lieu à deux types
d’interprétation correspondant exactement aux
deux types de dates; l’une racontait un fait historique
patent car indubitablement réalisé au cours
du XVIIème siècle, l’autre expliquait
un épisode du cataclysme du XXIIIème siècle
tel que nous l’avions déjà établi
avec les Centuries mais en donnant plus de détails
!
En bilan global, les 58 Sixains présentent
les caractéristiques suivantes :
• 21 d’entre eux présentent des dates codées.
Si l’on ajoute le « message » très
important du début du 1er vers du 1er sixain S 1 «
siecle nouveau » , cela fait 22 sixains datés-codés.
• 54 sixains, et peut-être même 57, présentent
une interprétation pour le XVIIème siècle.
Un seul, et peut-être trois autres, n’auraient
pas d’interprétation pour ce siècle.
• 36 sixains ont une interprétation concernant
le cataclysme du XXIIIème siècle. Les 21 quatrains
avec des dates codées font tous partie de ces 36.
• 35 sixains ont un texte à double interprétation
: fait historique du XVIIème siècle et description
du cataclysme du XXIIIème siècle.
• À peu d’exceptions près, les 58
sixains se suivent chronologiquement en date, particulièrement
pour l’interprétation du XVIIème, les
faits historiques allant de 1600 pour S1 à 1698/1700
pour S58.
En Annexe 8, nous donnons le texte intégral
en version ancienne de 20 des 58 quatrains; ce sont ceux que
nous commentons ci-après.
Clefs pour décoder les dates des Sixains
Les sixains avec une information de date sont
au nombre de 22.
RÈGLE 1 : XXXX et YYYY sont les départs des
deux échelles temporelles des sixains datés.
D’où :
RÈGLE 2 : (....)
RÈGLE 3 : (....)
Après ces règles que nous n’avons
certes pas déduites d’un coup, mais par approches
et essais successifs, nous sommes équipés pour
expliquer l’ensemble des sixains importants et traitant
plus particulièrement du cataclysme. Nous ne les prendrons
pas dans l’ordre, car de suite nous voulons commenter
le sixain n° 38 qui prouve à lui seul, et uniquement
dans son interprétation du XVIIème siècle,
donc vérifiable historiquement, que Nostradamus est
bien le rédacteur des Sixains.
La preuve : Nostradamus auteur des Sixains
(…)
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