Extrait n° 9
Chapitre 5.1 (pages 212 à 217)
:
Apocalypse de Saint-Jean et cataclysme de Nostradamus
Au cours de cette étude de l’oeuvre de
Nostradamus, Centuries et Sixains, axée sur le cataclysme
annoncé, plusieurs expressions nous ont fait penser
au texte prophétique biblique « l’Apocalypse
de Saint Jean ». Cette analogie est évidente
quand Nostradamus parle de la fin du Monde, de la résurrection
des morts et du Millenium qui doit précéder
cette échéance.
Arguant de ces analogies ponctuelles avec l’Apocalypse
trouvées dans les Centuries, des commentateurs de Nostradamus
ont pu prétendre qu’il n’était ni
prophète, ni voyant, mais simplement un simulateur
qui sut habiller ses textes incompréhensibles de termes
pris à Saint Jean et se donner ainsi un air de prophète.
Nous savons maintenant que Nostradamus fut réellement
un voyant extraordinaire de la dimension d’un prophète.
Les corrélations avec les termes de l’Apocalypse
doivent alors être considérées sous un
autre angle :
- Nostradamus parle d’un cataclysme cosmique
et le date; la fin du Monde décrite dans l’Apocalypse
est-elle symbolique sur le plan des âmes, ou bien décrit-elle
vraiment aussi un cataclysme cosmique ?
- Si oui, s’agit-il du même cataclysme
dans les deux oeuvres ?
RÉPONSES :
1 - OUI, l’oeuvre de Nostradamus et l’Apocalypse
de Jean parlent toutes deux d’un cataclysme cosmique
au sein de notre système solaire et touchant particulièrement
la Terre.
2 - OUI, les deux descriptions dans chacune des
deux oeuvres parlent du même cataclysme. En effet, au-delà
des termes déjà cités, on retrouve des
correspondances plus précises. Nous allons en citer
deux, dont l’une extraordinaire !
1ère correspondance : la durée du cataclysme
2ème correspondance : « la Bête »
Cette Bête de l’Apocalypse est fort connue. Il
est dit dans la Bible qu’elle a comme chiffre, un chiffre
d’homme, 666 :
(13.18) : « ... Que l’homme doué d’esprit
calcule le chiffre de la Bête, c’est un chiffre
d’homme : son chiffre, c’est 666 ».
(13.1) : « Alors je vis surgir de la mer une Bête
... ».
(13.3) : « ... la terre entière fut émerveillée;
elle suivit la Bête; l’on se prosterna devant
la Bête... »
Or que fit le Pourvoyeur du monstre marin du
Sixain 16 de Nostradamus, sinon sortir de l’eau, pour,
après son premier exploit sauveur, être acclamé
par tous ? Et quand donc ? :
(....)
C ’est 666 le nombre de la Bête !
Ce résultat est-il vraiment encore un
codage de Nostradamus ? Ou bien n’est-ce que le fruit
d’un hasard facétieux ? Des études corrélatives
entre les deux oeuvres nous le diront. Pour l’instant,
émettons l’idée que : « Le Pourvoyeur
de Nostradamus serait la Bête de l’Apocalypse
»
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le livre ?